Pour éviter l’apparition de mauvaises herbes ou de maladies, nous pouvons retrouver quelques pratiques de nos Anciens :
- Sélectionner des plantes bien adaptées à nos sols argileux ou calcaires et à notre climat à la fois sec en été , mais humide et parfois très froid en hiver. Oublions rhododendrons, camélias ou autres arbustes de terre de bruyère, sauf à les cultiver en pot!
- Utiliser des paillages naturels ou sous forme de bâches au pied des arbres , arbustes et cultures pour limiter la pousse des herbes sauvages, favoriser la fabrication d’un humus et le retour des vers de terre etautres larves .
- Utiliser des extraits de plantes comme le purin d’ortie en engrais , ou bien encore le savon noir contre les pucerons .
- Utiliser les eaux chaudes de cuisson contre les mauvaises herbes
- Changer les cultures de place chaque année pour limiter très fortement le développement des maladies et éviter l’épuisement des sols et par ricochet de mauvaises récoltes. La rotation des cultures a même l’avantage d’améliorer naturellement la structure du sol et de limiter le lessivage et l’érosion! La succession de plantes à enracinement profond ou superficiel a l’avantage enfin de décompacter, de drainer et aérer le sol.
Au jardin, il ne serait pas raisonnable de cultiver plusieurs années de suite les mêmes plantes au même endroit. En effet, chaque type de plante prélève des éléments nutritifs particuliers et restitue éventuellement des éléments fertilisants améliorant la terre qui profite alors aux cultures suivantes.
Exemple: les légumineuses (pois, haricots, fèves, sainfoin, luzerne, trèfle, phacélie…) ont la propriété de fixer l’azote de l’air sur des nodosités présentes sur leurs racines. Les légumes à feuilles comme les laitues, les choux, les épinards ont besoin de beaucoup d’azote pour se développer et profiteront ainsi d’un emplacement précédemment occupé par des légumineuses (légumes-grains ou engrais verts).
Pour plus de renseignements ouvrez cette fiche-conseil. - Planter des haies fleuries et variées pour accueillir les oiseaux et les insectes auxiliaires, comme les coccinelles
Conseils donnés par l’Agence de l’Eau Adour Garonne